15/12/2015

La demoiselle en blanc - sortie prévue fin janvier 2016!

Voici la couverture de l'objet tant attendu! 296 pages dessinées!
Texte de Dominick Parenteau-Lebeuf
Éditions Mécanique générale
Sortie: janvier 2016

27/10/2015

Un Félix pour Mélopée de Jorane!

L'album Mélopée de Jorane, produit par La Meute Productions a remporté un Félix au Gala de l'ADISQ: l'album instrumental de l’année! 


09/10/2015

Bande-annonce de L'origine des espèces!

Un film de Dominic Goyer.
Avec Marc Paquet, Sylvie de Morais, Élise Guilbault, Marc Béland, Germain Houde, David La Haye, Cynthia Wu-Maheux, Estelle Richard, Stéphanie Labbé.

David apprend que son père n’est pas son père biologique. Il tentera alors de remonter à l’origine de sa naissance pour découvrir l’identité de son véritable père. Mais lors de ses recherches, David déterrera des secrets sur la vie de sa mère, récemment décédée. Et ce que David croyait être sa véritable nature depuis toujours, ne tient plus; pire, elle lui est inconnue. Or le plus grand danger, et c’est ce que David ignore, est la découverte de cette vérité.

14/09/2015

Mon Yiddish Papi

Voici quelques images extraites d'une séquence animée de Mon yiddish papi. Encre et pigments sur papier.




22/06/2015

La violoncelliste nue

La première pose est un peu timide, comme ça l'est souvent au début d'une session. La violoncelliste met de la musique, une première pour moi depuis le début de ce nouveau "projet" de dessiner des personnes nues qui n'ont pas d'expérience dite professionnelle en matière de modèle. Je dessine donc dans une musique vaporeuse, électronique et féminine.

Pendant la deuxième pose, le chat, qui a un nom adorable et très original mais que je ne nommerai pas pour sauvegarder l'intimité de la violoncelliste, vient tenir compagnie à sa maitresse. Pendant tout ce moment, elle observe son chat avec ses yeux bleus pétillants sans bouger. Je ne sais pas à quoi elle pense silencieusement mais je m'imagine qu'elle est tombée en transe devant les moustaches frémissantes du chat dont je ne dois pas nommer le nom. Peut-être même que ces deux félins s'affrontent amoureusement, qui sait? Je trouve à ma violoncelliste des airs de Cléopâtre. Cette pose met ses formes en valeur. Elle est très belle, installée comme une odalisque.

Pour varier un peu la violoncelliste prend une pose "comme si elle se levait du lit". Je reprends la pose deux fois, la première tentative étant frustrante: je lui avais fait des jambes trop petites et un torse énorme. Je lui demande alors si elle a déjà souffert d'une peine d'amitié (la question). Moi-même je nage en pleine tristesse. Je commence à vouloir en parler autour de moi, je sonde la normalité de ma tristesse, et je réalise que oui, c'est bel et bien répandu. La violoncelliste me raconte alors son histoire.

Il fallait bien poser avec le-dit objet au moins une fois dans la séance. Après plusieurs  essais, nous optons pour quelque chose de "simple et classique". Nous parlons des raisons pour lesquelles le violoncelle nous paraît être un instrument plus féminin que masculin, au contraire de la contre-basse par exemple. Lorsqu'elle voit le dessin fini, elle se trouve un air triste. Je me dis alors que c'est moi qui était triste et non elle. Et l'air des dessins est majoritairement triste, quand je prends un peu de recul c'est ce que je vois, alors qu'elle dégageait en ce jour une joie douce et légère. Nous écoutons un concert de Chili Gonzales, accompagné de cordes (un quatuor je crois, avec violoncelle), que nous aimons toutes les deux.

La violoncelliste prend cette pose en s'inquiétant d'être trop banale. Bien au contraire, je suis toute excitée et c'est peut-être mon dessin préféré. Nous riions et appelons cette pose "l'après-ébats". Je lui demande en cours de route de plier son bras droit, pour pouvoir le "rentrer dans le cadre". Je trouve le résultat très beau, et de plus, je ne lui ai pas collé d'air triste à l'envers. La vulnérabilité et la confiance sont là.

La violoncelliste est partante pour deux autres poses, son cher et tendre étant en retard pour cause de travail de dernière minute. Quand il rentrera, ils iront à un souper de fête des pères chez le beau-père de la violoncelliste. En attendant, je lui fais écouter Ruichi Sakamoto, que j'aime depuis Furyo, et auquel Chili Gonzales m'avait fait penser plus tôt. Elle semble ici plus apaisée que triste, en comparaison aux autres dessins.

Dernière pause, de dos! Nous riions du chalenge que la violoncelliste a à relever: se tenir le plus droite possible, sans se voûter. J'ai si faim que j'ai peur de tourner de l’œil. Mon but était de la dessiner seulement à la ligne et je tombe finalement dans le noir pour faire ressortir sa silhouette en contre-jour. Je sors de chez elle heureuse, le cœur plus léger. 

Ces femmes qui me font confiance en posant pour moi me donnent du courage. Séance après séance, cela me paraît de plus en plus clair. Je ne m'y attendais pas.

Je ne pense pas que ce projet de dessiner des personnes nues soit né d'une blessure, mais je crois par contre qu'il participe à en guérir.

Juste avant de poster cette série de dessins, je reçois un message de la violoncelliste qui me remercie pour cette expérience. Je ne dévoilerai pas ce qu'elle m'a écrit mais son message m'a ému.

13/06/2015

Le Cinéaste au Cinéma sous les étoiles

Mon court-métrage Le cinéaste, du projet "Libérez Jafar Panahi", produit par l'Unité centrale et ditribué par Vidéographe, sera présenté cet été à Montréal à la 6e édition du festival Cinéma sous les étoiles (produit par Funambules Médias) !

Le film sera projeté plus exactement le 7 juillet à 21h15 dans le programme courts métrages au Parc Saint-Gabriel !


"Produit par Funambules Médias, le Cinéma sous les étoiles est un festival qui présente des projections gratuites de documentaires à caractère social dans les parcs de Montréal, durant  toute la saison estivale (juillet et août). Dès la tombée du jour, en plein cœur de votre arrondissement, notre évènement permet aux citoyennes et citoyens de découvrir des œuvres de qualité, et ce, dans la convivialité. Cette année encore, nous sommes extrêmement fiers de travailler à la présentation d’une quarantaine de documentaires québécois et étrangers, souvent primés, ici comme ailleurs, qui nous l’espérons, rejoindront des publics de plus en plus nombreux. 
Produit par Funambules Médias, le Cinéma sous les étoiles est un festival qui présente des projections gratuites de documentaires à caractère social dans les parcs de Montréal, durant  toute la saison estivale (juillet et août). Dès la tombée du jour, en plein cœur de votre arrondissement, notre évènement permet aux citoyennes et citoyens de découvrir des œuvres de qualité, et ce, dans la convivialité. Cette année encore, nous sommes extrêmement fiers de travailler à la présentation d’une quarantaine de documentaires québécois et étrangers, souvent primés, ici comme ailleurs, qui nous l’espérons, rejoindront des publics de plus en plus nombreux.
( http://funambulesmedias.org/cinema-sous-les-etoiles/) 


31/05/2015

La liseuse nue

 
La liseuse parcourt des nouvelles de Rusell Banks. 

 













"Pendant un long moment le couple resta assis en silence" 
Je n'ai malheureusement pas eu le temps d'en noter plus, trop occupée à encrer mes ombres.
























Après les deux premières poses, la liseuse me lance en riant: 
"Non mais c'est sympathique de se faire dessiner. Moi j'aime bien hein!".

25/05/2015

Dame Conscience nue

Dans son rêve de la nuit précédente, on l'appelait "Dame Conscience".


Pendant que je la dessine Dame Conscience me dit ce qu'elle ressent: " C'est très méditatif. Je n'ai qu'à pas bouger..."


Puis, elle me raconte la suite de ce rêve, où apparaissait un homme qu'elle connaissait depuis peu: "Dans le rêve, il me demandait le sens de la relation qui s'imposait et le mot, c'était "guérison"."


18/05/2015

Camille nue



















Pendant qu'elle pose, Camille me raconte qu'elle a rencontré il y a quelques semaines une femme dans le métro qui avait un sourire magnifique et que ce sourire la hante encore.

Sieste du lundi de congé










Réalisé à l'encre de chine et à la plume (China ink with an ink pen).

22/04/2015

Une demoiselle en blanc qui n'a pas froid aux yeux

Dessin extrait de la partie 4 de La Demoiselle en blanc, pièce écrite par Dominick Parenteau-Lebeuf, et adaptée joyeusement en roman graphique.

05/03/2015

La Demoiselle en blanc - toujours plus!

Cadeau de la semaine, parce que je suis de bonne humeur et que ma Demoiselle en blanc vient de traverser de rudes épreuves ! Une partie bouclée de plus! Plus que deux à terminer avant la fin!

12/02/2015

Le cinéaste à la prochaine édition de Art Souterrain

Les huit (8) courts métrages de la série de Libérez Jafar Panahi, distribuée par Vidéographe,  seront projetés à la Cité Internationale lors de la prochaine édition de Art Souterrain qui se déroulera du 28 février au 15 mars prochain.

Les titres et réalisateurs:
Joda
Théodore Ushev

La Cage
Pierre Hébert

Free Speech
Steven Woloshen

Des femmes libres
Francis Desharnais

1/3/10
Georges Schwizgebel

Le Cinéaste
Éléonore Goldberg

Un gout de liberté
Élène Dallaire & Pierre. M. Trudeau

Interférence
Claude Cloutier



03/02/2015

The Wandering Muse (2014) - Head credits

Here is the opening scene (head credits) I animated for the documentary The Wandering Muse (2014), produced by Artesian Films, directed by Tamas Wormser and edited by Catherine Legault. The wandering Muse was screened in World Premiere at the RIDM in 2014.

Let's draw, more and more and more!


Ink, watercolor and gouache on paper.

28/01/2015

Wandering won the Special Jury Award at the 10th Cinema of the Bayou Festival

There is no place better than Louisiana for a first award! Wandering (Errance) won the Special Jury Award! Look, here's the fish! I am part of the "fish gang" now!

The animation and the sound broke hearts!

Cinema of the Bayou was the nicest festival I ever went. Warm and cheerful!

My trip was one of the most beautiful I never had. I met so much nice people in a few days... I never experienced that before. I danced on Cajun music, I drunk Bourbon, I ate Gumbo and Jumbalaya, and now I feel haunted by Louisiana. I guess I just have to come back, with or without an other film...!